The leading French newspaper Le Monde Diplomatique has published a strong review of my book, Disaster Capitalism… (PDF here:… LoewensteinDisasterCapmLMD216):
Les catastrophes n’ont pas le même sens pour tout le monde. Antony Loewenstein s’intéresse ici à tous ceux qui… …«… profitent des désastres… …»… — le tremblement de terre de… 2010 en Haïti, par exemple — pour privatiser, déréguler et faire fructifier leurs affaires. Mercenaires, multinationales de la sécurité, sociétés minières, secteur de la construction, etc.… : de la Papouasie-Nouvelle-Guinée au Pakistan, le journaliste présente une vaste palette de chefs d’entreprise qui prétendent venir en aide à des Etats confrontés à telle ou telle difficulté. On visite ainsi des prisons privatisées aux Etats-Unis, des camps de détention de migrants en Australie et au Royaume-Uni, des parcs industriels entourés de bidonvilles et transformés en nids douillets pour les entreprises américaines ou sud-coréennes en Haïti. Et l’on découvre la symbiose parfaite entre précarisation, paupérisation, surveillance des populations d’une part, et affaires lucratives de l’autre. L’auteur identifie une tendance qu’il observe sur toute la planète… :… …«… le remplacement de la démocratie par le “business plan”… …».
Written by Eva Spiekermann, Google Translate tells me it says the following in English:
Disasters do not have the same meaning for everyone. Antony Loewenstein is interested by all those who “take advantage of disasters” – the earthquake in Haiti in 2010, for example – to privatize, deregulate and grow their business. Mercenaries, security multinational mining companies, construction industry, etc. : Papua New Guinea Pakistan, the reporter has a wide range of business leaders that claim to help states facing a particular challenge. Thus privatized prison visits to US detention camps for migrants in Australia and the UK, industrial parks surrounded by slums and transformed into cozy nests for US or South Korean companies in Haiti. And we discover the perfect combination of insecurity, impoverishment, population monitoring on the one hand, and lucrative business on the other. The author identifies a trend he sees on the planet, “the replacement of democracy by the” business plan “.”